Depuis quelques années maintenant, on entend beaucoup parler du Burn out, dont les déclinaisons ont suivi assez rapidement : Bore out, Brown out… pour préciser de quel type d’épuisement il s’agit : surcharge de travail ? Ennui ? Désengagement professionnel ?

Mais franchement, qu’est-ce que ça change réellement, de donner des noms presque « tape à l’oeil » à tous ces troubles ?

Ce qui compte, c’est de savoir que cela fait partie de la catégorie de l’épuisement chronique, qu’il soit professionnel, personnel ou les deux.

Et pour cela, il y a besoin de se référer à trois caractéristiques :

éloignement avec ses valeurs et ses priorités / perte de sens.

C’est pourquoi les métiers du soin, des forces de l’ordre, de l’enseignement ( entre autres ) peuvent rassembler un si grand nombre de personnes concernées par la problématique de l’épuisement.

Mais c’est aussi valable pour tout type de métiers, y compris pour les personnes s’occupant de leur foyer.
Et puisqu’il s’agit de valeurs et de priorités, cela touche également la sphère personnelle.

– du fait de cet éloignement avec ses valeurs, les actions du quotidien risquent de ne correspondre à aucune aspiration véritable, aucun idéal, aucun objectif qui a réellement du sens pour la personne.
Elle perd ses repères, de l’espoir et surtout sa santé.

Les stratégies de lutte et d’évitement prennent alors le pas, pour devenir un fonctionnement à part entière.

– en découle une surcharge émotionnelle : avec en prime, pour les plus chanceux, des conséquences sur la santé qui risquent de se chroniciser avec le temps : anxiété qui peut se généraliser, troubles digestifs, troubles du sommeil, fatigue intense et difficultés à effectuer les tâches du quotidien, isolement social etc …

Voilà à quoi correspondent l’épuisement, le Burn out, le Brown out, le Bore out.